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Le fer actuel de La Gloria joui d’une ancienneté datant du 11 Avril 1909, date de la présentation à Madrid du troisième fer de la famille Trespalacios. De cette devise dérive l’élevage de Matías Sánchez Cobaleda, qui conduira les veraguas de Trespalacios dans le Campo Charro. Mais la véritable naissance du fer date du partage de l’élevage en 1929 ou son fils Antonio Luis Sanchez y Sanchez hérite d’un des 5 lots.
Des cinq héritiers de Matías Sánchez Cobaleda, aucun ne conservera la ligne Trespalacios, ce qui en dit long sur la dégénérescence de la lignée. Antonio Luis tenta d’améliorer les siens en injectant des étalons d’origine Murube et des vaches d’ascendance Parladé (Clairac), mais rien ni fit. Son bétail reste médiocre et en 1946 il vend aux frères Tabernero de Paz.
L’élevage reste dans le Campo Charro, sur les terres de « Iruelo » ou Victoriano et Alejandro s’entêteront quelque temps avant de remplacer (1952) les Trespalacios arrangés par des Vega-Villar. Bien leur en pris, puisqu’ils connurent de bon résultats et une bonne réputation, conservant la devise jusqu’en 1969.
A partir des années 70, le fer changera en permanence de propriétaire, voguant dans toute l’Espagne et renouvelant très souvent ses origines.
Les Vega-Villar restèrent sous le fer jusqu’a la fin des années 70 et la gérance du Charro Arturo Gallego Hernandez, qui les remplaça pour des Atanasio Fernandez. Entre temps, la devise était passé dans les mains de Francisco Gomez Jimenez (1969), Maria Antonia Laa de Sanchez (1972), et les frères Martinez Flamarique (1978) qui le nommèrent « Las Tres Encinas ». Arturo Gallego va tirer bon partit de ses Atanasio Fernandez, sa petite renommé lui permettant de vendre à de nombreux autres éleveurs de la zone. Il ne conservera qu’une petite décennie son fer de l’UCTL mais il réserva du bétail pour les autres fers de la casa inscrit à l’AGL.
La fin des années 80 et décennies suivantes furent autant chaotiques. Le successeur de Arturo, Alfonso Pérez Herrasti n’est autre que le frère du Marquis de Albayda, qui dirige l’élevage du même nom depuis son décès. L’élevage est alors repeuplé par les Tamaron du Marquis et assure le poste de second rôle de la maison des Albayda. Une charge de courte durée, puisque Alfonso Pérez vend en 1988 les droits du fer à la société « Vega Retama » qui choisit l’origine Domecq-Contreras via « Los Guateles ».
C’est alors l’époque des sociétés et quatre ans plus tard c’est la « Santa Maria del Rio, S.A. » géré par Miguel Baéz Litri qui s’empare de l’élevage, faisant lidier au nom de se dernier. Satisfait des résultats l’ex torero achètera en 1995 l’élevage de « Los Guatales », avant de laisser notre fer (2000) pour poursuivre seulement avec le M des Guateles. Pour lui succédé une autre société, la « Agrosur, S.L. » tenu par Manuel Bajo Garcia et annoncé au nom de ce dernier.
Et enfin, en 2004, c’est la « Horsbull, S.L. » de Ignacio Huelva qui achète les droits du fer. L’homme avide des encastes en péril, choisis les Pedrajas de Isaias et Tulio Vazquez pour reformer l’élevage. Les résultats durent être plus que médiocres, puisqu’ils découragèrent Ignacio en seulement 5 ans. Finalement Ignacio choisis de placer sous le fer du triangle, qu’il venait de nommer à juste titre « Garciapedrajas », son bétail d’origine Domecq et ré intitula la devise « La Gloria ». L’avenir nous éclairera l’à-propos de l’intitulé.
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La Gloria est le nom de la finca situé à « Azuaga » (Badajoz) ou les mexicains José Chafik Hamdam et Marcelino Miaja Calvo ont rassemblé du bétail de diverses ascendances Santa Coloma pour créer la ganaderia de San Martin. En parallèle, sur le même site, Marcelino Miaja, avait monté une affaire plus commerciale avec du bétail de Daniel Ruiz sous une devise nommé « La Gloria » et inscrite comme aspirante à l’UCTL.
On parle ici de bétail commercial, car Daniel Ruiz bien qu’il es débuté avec des bêtes de Coquilla et dont il dispose toujours du fer historique, la délaissé en 1986 au profit de Domecq venant de la maison mère : Jandilla. Le toro de Daniel Ruiz bien que noble est trop souvent faible, une faiblesse qui trop souvent hotte les autres qualités dont ils peuvent disposés. Cependant, ce bétail suave au goût sucré plait aux toreros et se vend bien, voir très bien, d’où le qualificatif d’élevage commercial.
Pour en revenir à Marcelo Miaja, il battit son « La Gloria » avec 105 vaches et deux étalons. Selon ses dires le bétail était de qualité mais de trop faible présentation, alors il tenta d’augmenter la carrure de ses toros avec du bétail charpenté, provenant du Marquis de Domecq. Mais les résultats ne furent pas satisfaisant et cet apport éliminé pour ne conserver que la ligne Daniel Ruiz.
Lorsque Ignacio Huelva acheta les parts de José Chafik, il entra aussi dans la gouverne de « La Gloria ». La suite est quelque peu compliquée, mais ce qui concerne les origines s’arrête là, du Daniel Ruiz tout simplement.
En 2008 est vendu le fer d’aspirant à l’UCTL qui jusqu’ici détenait l’appellation « La Gloria ». Les Daniel Ruiz transite alors sous le fer de San Martin qui est renommé « La Gloria ». Puis l’année suivante, une partie des Daniel Ruiz reste sous ce fer qui est rebaptisé « Garciapedrajas » et l’autre partie va pour le fer du triangle, jusqu’ici nommé « Garciapedrajas » qui devient évidement « La Gloria ». Au final, bien que les fers changent, on garde l’association nom – origine.
Nous conclurons sur l’ronie de l’histoire et le fait que les toros de La Gloria ne foulent plus les terres de la finca du même nom. Mais la tauromachie et plus particulièrement les histoires d’élevage n’ont pas l’habitude de s’arrêter sur ce genre de détail !
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