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Fernando Peña Catalán | ![]() |
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| Fernando Peña Catalán | ![]() |
![]() Fernando Peña est de la catégorie des éleveurs hommes d'affaires. Comprenez par là que Fernando met à profit sa fortune amassée dans le milieu des affaires pour assouvir sa passion des toros. Pour y parvenir, Fernando n'a pas lésiné sur les moyens. Après s'être offert le fer de Arturo Sánchez y Sánchez, il a bâti à proximité de Tolède une finca luxueuse pourvue de tous les moyens modernes pour élever du bétail brave. Après quelques tâtonnements, il s’est centré sur l’origine Torrestrella avant d’ajouter un deuxième fer avec du bétail Baltasar Ibán, annoncé "El Jaral de la Mira". |
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Ancienneté : 11 Avril 1909
Devise : Céleste et Jaune
Signal : Hoja de higuera à chaque oreille
Propriétaire : Compañia de Inversiones Palomarejos, S.A.
Gérant : Federico Barber París
Fincas :
"Palomarejos" - "Navarejos" - "Zurrabotas" Calera y Chozas •
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Originaire de Galice, la famille Trespalacios va écrire son histoire taurine en Estrémadure. Jacinto ouvre la voie en 1870 avec un premier élevage de bravos pour lequel il puise dans le bétail de son voisin et ami Juan Fernández de Trujillo. Les origines du troupeau proviennent de la terre de Castille avec des Jijón du marquis de la Conquista, un éleveur fameux de la région. Installé dans les environs de Trujillo, Jacinto Trespalacios choisit une devise verte et rouge et crée un fer à ses initiales. Il se présente à Madrid une dizaine d’années plus tard, le 29 avril 1883 avec au cartel "Lagartijo", "Currito" et "El Gallo". La course fut fameuse, les toros de Trespalacios prenant 53 piques, renversant 16 fois les chevaux et laissant au sol 18 cadavres. Dès lors, la popularité de la ganadería grandit et, aux alentours de l’an 1885, la devise jouit d’un grand cartel. Cette réussite ne semble pourtant pas suffire à don Jacinto qui puise dans d’autres origines pour renforcer son troupeau. Parmi celles-ci, on trouve l’achat intégral de l’élevage du vicomte de Garci-Grande, l’étalon 'Roñoso' de Barrionuevo (origine Murube) et surtout des Veragua acquis en 1883. Peu à peu le sang veragueño prend l’ascendant et Jacinto, sur la fin du siècle, vend les restes de ses toros d’origine Jijón pour donner l’exclusivité au Veragua. À sa mort, en 1900, l’élevage passe à son frère, parfois présenté comme son neveu, Antonio Trespalacios Orellana, troisième comte de Trespalacios. Le comte est très riche, il vit dans un palais à Cáceres et est reconnu comme un grand aficionado. À vrai dire, l’afición conjuguée à l’argent fait souvent bon ménage. Fervent adepte des tientas, à une époque où elles sont encore rares, le comte va sélectionner à outrance, parfois à l’excès, et les résultats sont à la hauteur des sacrifices. En une seule décennie, il va faire du nom de Trespalacios une référence, surpassant la réputation de son frère. Les Trespalacios sont bien-sûr connus pour leur présentation remarquable et leur bravoure remarquée, mais aussi pour leur noblesse et leur « bon » comportement en piste. Comprenez que leur sentido était discret et qu'on les qualifiait souvent de « maniables », propos à remettre dans le contexte du début du XX° siècle. À la mort du comte, en 1909, lui succède son fils Diego. Le troupeau comprend alors 300 vaches de ventre aux robes noires, jaboneras, castañas, berrendas et cárdenas. Diego, un jeune homme doué en affaire présente les mêmes convictions que son père. Pour marquer de sa personnalité le troupeau, il entreprend de re-tienter l’ensemble du troupeau comme l’avait fait avant lui son père et étale à qui veut l’entendre les plus hautes ambitions pour sa devise. Une ambition vite annihilée, puisqu’il vend trois ans plus tard l’intégralité de l’élevage à Matías Sánchez-Cobaleda. Sans que le motif de sa débandade taurine ne soit dévoilé. |
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