Les familles Murube et Urquijo sont indissociables. Si la première donna naissance à la ganaderia (1851-1917), la seconde (1917-1980), l’a influencée tout autant, l’ensemble donnant un encaste propre, le bien nommé Murube-Urquijo. José Murube succède à son père qui détenait déjà du bétail d'origine Urquijo, puis rachète la ganaderia familiale en 1980, qui fut pendant quatre ans la propriété du grand torero Antonio Ordoñez. Si José ne s’appelait pas Murube, il aurait acheté une autre ganaderia avec un sang plus facile à dompter, c’est sûr, mais… Qui a dit que les éleveurs romantiques avaient disparu ? La ganaderia est alors dans un très mauvais moment.
Dans l'objectif de rendre à son élevage toute sa splendeur d’antan, José Murube a depuis cinq ans intensifié la sélection. Sa priorité va à la tauromachie à pied où il sort généralement dans des pueblos, délaissant la tauromachie équestre, du moins dans ses ambitions.