Julián Revelles est un jeune ganadero qui se dit lui-même en apprentissage. Mais attention, les apparences sont trompeuses. Il n’est pas l’un de ces nouveaux ganaderos, mais la quatrième génération de la famille Sanz Colmenarejo, qui eut jusqu’à trois fers inscrits à l’AGL. Les origines, bien que singulières, sont des classiques dans la Sierra Madrilène : Santa Coloma, Contreras via Baltasar Ibán et Martínez. Le Santa Coloma ira à sa tante Rosa María, et Julián élimina le Martínez. Il conservera quelques bêtes aux origines Contreras qu’il absorba par du Domecq. Des bêtes provenant de différents fers : Pérez Villena, José María López, Tierra Joven (Núñez), Jiménez Pasquau, Juan José Rueda (El Casillón : 20 vaches et 2 étalons), et dernièrement Fuente Ymbro.

Julián Revelles profita de la pandémie pour agrandir son troupeau, qui compte aujourd’hui 150 vaches de ventre réparties sur 300 hectares morcelés sur plusieurs fincas de la zone nord de Madrid. Il trouve dans le sang Domecq l’opportunité de construire son toro : un toro de race qui donne de l’émotion et constitue une bonne matière première pour le torero.