Il faut donner deux vies au fer de San Martin sous l’aire d’Ignacio Huelva.

La première, la plus célèbre, est la continuation du travail initié par les mexicains José Chafik et Marcelino Miaja, qui avaient réuni un capital génétique sans précédent pour cet encaste. Toutes les râmes de l’encaste Santa Coloma étaient présentes chez San Martin ainsi que ces dérivés, jugez du peu : Buendia, Albaserrada, Coquilla, Graciliano et Vega- Villar.

En 2005, les deux méxicains désirent se concentrer sur la version Sud Américaine de leur élevage, ils vendent alors la finca et l’élevage à Ignacio Huelva. Dans un premier temps, Ignacio ne va rien changer, seulement faire de nouvelles acquisitions dont deux ont un lien étroit avec l’origine Santa Coloma : Pérez de la Concha et Hernandez Pla. Peu à peu les camadas de ses devises s’appauvrissent jusqu’a n’en faire plus qu’une. Le fer historique d’Hernandez Pla est retenu et l’appellation devient Hernández Pla - San Martín.

Quant au fer créé par Pepe Chafik, il connaît à partir de 2008 une seconde vie sous le nom Garciapedrajas avec des bêtes d’origine Domecq via Daniel Ruiz. Il s’agit là d’un tour de passe passe de Don Ignacio, qui possédait par ailleurs les élevages de La Gloria et de Garciapedrajas. Il mélangea le tout et retint le fer de San Martin, le nom de Garciapedrajas et le bétail de La Gloria.

La Gloria, un élevage créé en l’an 2000 par Marcelino Miaja, l’associé de José Chafick dans l’aventure des San Martin Espagnol, à partir de 105 vaches et deux étalons de Daniel Ruiz. Un bétail qu’il mena en parallèle de ses Santa Coloma. Selon ses dires le bétail était de qualité mais de trop faible présentation, alors il tenta d’augmenter la carrure de ses toros avec du bétail charpenté, provenant du Marquis de Domecq. Mais les résultats ne furent pas satisfaisant et cet apport éliminé pour ne conserver que la ligne Daniel Ruiz.

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