Martelilla
Martelilla

Gonzalo Domecq, après avoir mené conjointement avec ses frères la Ganaderia du Marquis de Domecq au décès de leur oncle, prend son indépendance en 1996. Sous l'appellation de la finca historique de la devise, "Martelilla", il créé un nouveau fer et débute une rigoureuse sélection.
Après une décennie d'existence, les qualités d'éleveur de Gonzalo ont permis à sa nouvelle ganaderia de se faire un nom et même de supplanter la devise originelle. Demandé par toutes les figuras et notamment César Rincon, l'élevage fournit des toros en parfaite adéquation avec les temps modernes. La bravoure dans les trois tiers comme l'explique le ganadero, ou la noblesse de l'énorme dernier tiers, comme le traduisent les aficionados.
Ancienneté : 21 Mai 2002
Devise : Bleu et Blanc
Signal : Hendida à droite - Orejisana à gauche
Propriétaire : Martelilla.S.A.
Gérant : Gonzalo Domecq López de Carrizosa
Fincas : "Martelilla" - "La Jineta"  Jerez de la Frontera •
   Unión de Criadores de Toros de Lidia

Après le décès de Pedro Domecq Rivero alias Marquis de Domecq, en 1979, son frère Juan Pedro reste seul à la tête de l'élevage qui s'annonce alors "Ganadería Marquis de Domecq". Il décharge les responsabilités d'éleveur sur ses quatre fils, les Domecq y López de Carrizosa. Jusqu'à la mort de leur père en 1995, il demeureront unis, remontant par de nombreux rafraîchissements de sang la réputation de la devise qui avait considérablement diminuée dans les années 70.


En 1996, les quatre frères se partagent l'élevage en deux lots de 300 vaches et 14 étalons chacun. Javier et Fernando conservent le fer et l'appellation, qu'ils ont depuis (2000) divisés en dessinant un fer aussi complexe qu'inesthétique dénommé "Toros de la casa Domecq". Gonzalo et Juan Pedro créé de leur côté le fer de "Martelilla", nom de la finca historique du Marquis de Domecq, avant de subdiviser le tout en créant en 1999 un nouveau fer, annoncé "Casa de los Toreros". Bien que propriété des deux frères, c'est Gonzalo qui assure seul le fonctionnement des deux fers.
Gonzalo Domecq fit sa présentation à Madrid le 21 mai 2002 en pleine Feria de San Isidro avec au cartel Rivera Ordoñez, José Tomas et Rafael de Julia. Présentation réussie puisque José Tomas coupa les deux oreilles de "Exhortado".

 


En désaccord avec ses frères, Gonzalo Domecq créé en 1996 son propre élevage avec la moitié de l'élevage "Ganaderia Marqués de Domecq". Soit 300 vaches de ventres et 14 étalons. Pour retrouver la prestigieuse réputation du passé, il entreprend une importante sélection qui l'amène à diminuer considérablement le nombre de bêtes.


Sa sélection se centre sur un équilibre entre noblesse et bravoure. A l'image de Juan Pedro Domecq, il recherche la bravoure intégrale qui s’exprime durant toute la lidia et pas seulement face au cheval. Dans ce sens, le toro qui produit un grand combat face au picador mais qui s’éteint ensuite ne l'intéresse pas. Ses ambitions allant vers un toro qui dure longtemps dans la muleta, démontrant qu’il va à más. Gonzalo trouvera les critères qu'il recherche dans l'étalon "Malasombra", n°84, qui va devenir une des bases de l'élevage de Martelilla.
Son fils "Travieso", n°107, eut également une grande importance, ainsi que les étalons "Oriental" n°73 et "Rematador" n°30.


Elevages d'origine Martelilla :
 
 


Morphologie
 

Gonzalo Domecq, tout en effectuant une sévère restructuration de la devise a conservé en tout point le type des toros de son oncle, le Marquis de Domecq.
Comme son frère, le toro typique de "Martelilla" possède des formes beaucoup moins affinées que son cousin Juan Pedro Domecq. Plus bas, son ossature est plus importante, lui permettant d'atteindre des poids élevés, donnant un ensemble basto qui rappelle les toros de La Corte. Bas, il est pourvu d'armures très imposantes aux formes "acapachadas" (forme de serpe).
Seul changement, Gonzalo, avec pour objectif de favoriser la mobilité de ses toros, les a allégé, selon lui leur poids idéal se trouve autour des 500Kgs. Autre remarque, l'élevage de "Martelilla" a perdu de la diversité chromatique originelle avec actuellement une large majorité de toros castaños.


Comportement

Côté moral, le toro du Martelilla a su retrouver la mobilité nécessaire pour répondre parfaitement aux exigences actuelles. Comblant les attentes de leur éleveur, ils permettent par leur noblesse et leur fond de longues faenas.
 

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