Avant de se lancer dans le bravo, les frères Astolfi menaient une affaire de production laitière. Au début des années 1990, ils décident d’adosser l’élevage brave à leur négoce, dans une ambition plus passionnée que lucrative. Installé au nord de Séville, Jerónimo qui a en charge le brave, part chercher du bétail dans la zone et achète un lot de bêtes de Manolo González. Le choix de l’encaste Nuñez n’est pas un hasard, Jerónimo l’a choisi parce qu’alors les figuras en raffolaient. Désormais elles les évitent, du moins dans certaines arènes, une évolution que déplore notre ganadero. La gandadería est « de primera » comme l’on dit, grâce à l’achat de l’ancien fer de Belén Ordoñez acquis auprès de Antonio Gallego. Évidement, seul le fer fut de la transaction, le bétail murubeño qui habitait la devise n’étant point convié.
La devise a pris son ancienneté en octobre 1997. Vivotant entre deux eaux, le fer est connu mais non reconnu, se contentant des arènes de seconde catégorie. Alors les deux frères essayent autre chose. Ils commencent par acheter, toujours à la casa González des bêtes d’origine Torrestrella via les fers de Manolo González et de Toros de Jarrama. Puis finalement, en 2009, ils remplacent l’intégralité du bétail par la quasi-totalité du troupeau de la devise de La Gloria, propriété de Ignacio Huelva et d’origine Domecq via Daniel Ruiz.